La Boutique

Un soupire plus tard, Ardor s'approcha du forgeron et sortit de sa poche un morceaux de tissu emballant quelquechose.
Il déposa le paquet sur la table et l'ouvrit, dedans une pierre.
Il fixa la pierre qui s'enflamma avant de s'éteindre.

-Le vendeur m'a bien dit que cette pierre convenait à la forge, confirmait vous maître forgeron ?

Il finit sa phrase en bouchant la bouche de guizz qui parlait pour la énième fois de pommes.

Arasûl pris la pierre entre ses mains. Il fut d'abord frappé par un détail : La pierre donnait une sensation de chaud. Le forgeron observa sous toutes les coutures le bloque de métal rouge pour en conclure qu'effectivement,il serait possible de forger une épée avec ça. De plus,ça allais être un exitant challenge vu qu'il n'avais jamais pu forger de Pierre de Feu !

Arasûl : Oui,je peux fort bien vous forger une épée avec celà,mais ça prendra du temps. En effet,je n'ai jamais forgé d'épée,mais ce bloc a toutes les caractéristiques nécéssaires pour être forgé.

Il tourna ensuite le regard vers les deux autres gens,qui semblaient un peu pompette. Il reconnut immédiatement Wardire,son premier client,et la petite à qui il devait reforger sa dague. "Zigg ou un truc du genre". Il s'enfuit rapidement dans la piece derrière,cachée par un rideau,et en ressortis quelques instants plus tard. En plus d'avoir déposé la pierre de feu sur un bureau,il revenais avec un petit fourreau au bout duquel dépassais le pommeau d'une dague.

Arasûl : Petite demoiselle,votre dague.

Laissant admirer le travail,Arasûl sortit la dague de Guizz. Reforgée,réaiguisée,et les insciptions regravées. C'était sans conteste la même lame,bien que le demi-elfe dût refondre du métal pour consolider les quelques fissures en toute fiabilité.

Arasûl : Reforgée,et aiguisée à nouveau,j'ai même regravé les inscriptions qui commençaient à s'effacer.Bref,j'ose espérer que celà vous satisfaira...

Guizz pris la dague que le forgeron lui tendait et l'eximania concencieusement. Il avait fait un exellent travaille et la jeune voleuse sautait de joix d'avoir retrouver une dague aussi belle que le premier jour qu'elle l'avais eu dans les main.

- Merci beaucoup!! Elle est magnifique!

Elle fouila alors dans son sac et en sorti la bourse qu'Ardor lui avait donner pour se payer les réparation de son arme. Elle l'a tendit au forgeron tout en observant sa lame.

Le forgeron fut surpris de ne pas demander le prix. Toute fois,il compta la bourse et 40PO s'y trouvait. Une grosse some,mais pas assez...Il eut soudain une idée ! On lui avais parlé dans sa jeunesse d'un "Catalyseur",objet ancien permettant aux forgeron de forger plus vite. Ce serait fort utile...

Arasûl : Ah,eh bien merci. Au fait,Wardire c'est ça ? J'ai une course pour vous...

Il attendis la réponse de l'énorme gars un peu saoûl

Wardire s'apercut totu d'un coup qu'il été question de lui, il se resaisit, esseya de paraitre comme sobre et de ne pas bafouillé en parlant

Wardire: une course?

Il se gratta la tete en reflechissant

Wardire: hey bien oui cela peu m'interesser

Arasûl : Fort bien ! Parce qu'il manque un peu d'argent,mais la course que je vais vous confier vous laissera des sous.Il faudrait que vous alliez me chercher un objet au Temple Abandonné...

Le demi-elfe sortit d'un de ses tirroirs une vieille feuille de parchemin. Il le déroula,et des dessins ainsi que descriptions s'y trouvaient. Le trio regarda la carte pendant que le forgeron expliquait.

Arasûl : J'ai,dans ma route jusqu'a Esthar,reçu ce parchemin en remerciemant à un service. Bref,c'est la représentation d'un objet très utile pour un forgeron : Un Catalyseur ! Cet objet me permettrait de forger plus vite mes futures armes. Il va de sois que votre épée sera prête à votre retour,avec une chose en plus.

Il fixa des yeux l'ex-soldat en prononçant sa dernière phrase. Ensuite,il repris.

Arasûl : C'est de l'elfique,vous ne pouvez sans doute pas le lire. Il est écrit que,dans les profondeurs d'un Temple Ancien,reposerait une machine capable de diminuer le temps de fabrication d'une arme. Il est expliqué comment il fonctionne,mais je ne vais pas vous le lire,cela étant inutile. Bref,il est gardé par des pièges car,selon les dires,ce serait un objet ayant permis de forger une épée qu'aurait porté Azazel. Personnellement,j'en doute fort. Bref,je vais vous demander d'aller me la chercher. Mais,des monstres auront surement élus domiciles dans ce temple,de plus,il faudrait que vous le trouviez...

Il laissa les aventuriers regarder l'objet,enfin son image,puis alla chercher une lance pendant au mur. Elle était en fer,mais c'était un bon travail tout de même. Arasûl lança l'épée a Wardire qui,avec une chance folle,la rattrapa.

Arasûl : Vous aurez besoin de ça,j'en suis sur.

-Euh... Je pourrais vous emprunter une épée, la mienne ne couperait pas une carotte !

Arasûl : Oui,tout de suite. Voila !

Le forgeron lança une épée en fer à Ardor,juste avant de ranger les sous qu'il venait de gagner.Il dit ensuite avec un petit ton de tristesse.

Arasûl : par contre,pour vos vivres,je ne puis vous aider.Désolé.Mais,merci d'accepter.

-Pas grave, on va passer se réapprovisionner à la taverne avant de partir, vous êtes tous d'accord ?

Il croisa le regard de Wardire.

-Et pas de bière !

Wardire: Il y avait pas que moi

fait un clin d'oeil a guizz

Wardire: bon très bien, allons recuperer ce catatruc!

Il fait tournoyé ça nouvelle arme dans ses mains, mais n'etant pas tout a fait sobre, elle lui echappa des mains et renversa une etagere d'arme

Wardire: oupssss Fait chaud

desolé je vais tout ramasser

Il se mit a quattre patte et commenca a ramasser les diverses armes etalé par terre

Arasûl : Non,allez-y,je rangerai...
Wardire : Mais...
Arasûl : SORTEZ !!!!!

Le ton menaçant du forgeron en disait long sur le sentiment qu'il a éprouvé après l'accident de wardire. Ce dernier tira ardor dehors lorsque le soldat allait répliquer... Seul dans son magasin,Arasûl rangea l'étagère avant de retourner forger l'épée d'Ardor.

Ses combats terminés, il se dirigea vers le quartier opposé, le quartier est, et plus précisément vers les halles. C'était là qu'il devait aller maintenant, pour vendre quelques armes et ainsi obtenir plus d'argent, pour l'alliance d'Eminië...
Eminië... Cela faisait bien trop longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Allons, il la verra ce soir! Il ne doit faire l'enfant.
Dyntha n'aime pas les défaillants. Orkane ne devait alors faillir à aucun prix.
Pourtant, elle m'a demandé d'epargner ce Laït...Cela devait faire parti de son plan. La déesse à son dessein propre, et je le suivrais quel qu'il soit.
Si Laït faisait parti du plan de la très Sainte , alors lui et Orkane n'étaient pas ennemis.

Une fois arrivé aux halles, il entra dans la dénommée " forge du mystère ", une armurie qui lui permettrait de vendre sa coutellerie à un bon prix.
Il fit un peu le tour des armes : certaines ne valait pas grand chose, mais la plupart était de qualité. Une bonne chose, assurément.

Arasûl était dans la forge. Il était revenu du Palais et avait forgé de nouvelles armes pour ses stock. Quelques épées, basiques, pour ne pas perdre la main. Alors qu'il venait d'achever celà, il entendit quelqu'un entrer. Le temps de se débarbouiller et de remettre une veste convenable pour vendre, il revint derrière son comptoir en voyant un homme à l'allure sombre. Il n'avait guère l'air sympathique, mais lui-même a une époque avait refusé tout contact avec qui que ce soit. Il dit alors d'un ton calme, tout en ayant une once de méfiance :

Arasûl : je suppose que vous avez dû jeter un coup d'oeil, vous désirez quelque chose ?

Le forgeron regarda donc l'individu, puis s'empara des armes nouvellement forgées et les disposa dans plusieurs vitrines. Il écoutait la réponse du client potentiel tout en faisant celà.

Le gérant n'avait pas tarder. Voilà qui mettait Orkane d'une meilleure humeur.

Oui, je désire quelque chose.
Une question : rachetez-vous des armes?
Puis une autre : forgez-vous des bijoux?

Voilà longtemps que ce barbare qui vient tout droit de l'arène n'avait plus fait des emplettes. ca lui faisait tout drôle, mais il était surtout impatient de savoir s'il allait pouvoir obtenir une alliance pour sa petite brebis blanche...

Arasûl fut surpris de la derniere question. Biensur, certains bijoux étaient faits en métaux mais il n'avait jamais pensé à en faire. Il répondit donc aux questions du client :

Arasûl : Eh bien, oui je rachete les armes, qu'elles soient usées ou non je peux les refondre et essayer d'en récolter un métal de moindre qualité. Pour ce qui est des bijoux, je n'en forge que très rarement, par commande spéciale... Si ce sont des simples bijoux comme des anneaux, ça ne devrait pas poser de probleme, mais il faudra passer une commande spéciale ; si par contre vous cherchez des bijoux haut-de-gamme, je ne peux rien pour vous...

Tout en disant celà il s'était penché, mains appuyées sur le comptoir, pour mieux parler a l'homme.

Parfait...

J'ai là deux épées neuves...

Une épée d'estoc...

Orkane sortir l'épée d'estoc

La Boutique - Page 2 Schiav10

Et une Flamberge, dans le style d'une rapière...

Puis il sortir egalement cette arme

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Combien pourrais-je avoir pour ces deux armes?

L'épée d'estoc étincellait de tous ses feux : orkane ne l'avait pas utilisé une seule fois. Avec une bonne balance, cette arme en acier léger, et avec le coude en argent lui donnait une facilité de maniement extrême... L'autre arme, la magnifique flamberge étrange, était semblable à un éclair . Un petit rubis incrustée dans le manche faisait flamboyer l'epée, comme l'indiquait son nom...

Arasûl observa les armes. Bon artisanat, c'étaient des armes assez bonnes. Le forgeron ne voyait pas pourquoi il voulait s'en débarasser, peut-être avait-il encore mieux. Arasûl observa les lames, puis donna le prix

Arasûl : Je vous en propose 200 Pieces d'Or. Pour la Rapière, 90, et pour la Flamberge, 110. Celà vous convient-il ? C'est un travail d'une extrême précision, et qui plus est d'une apparence alléchante, et le rubis sur la flamberge, c'est la crème de la crème. Cependant, c'est tout de même des armes assez communes parmis les guerriers, et les métaux utilisés en dehors du joyau ne sont pas si précieux que celà. Qu'en dites-vous ?

Orkane hocha la tête en signe d'aquiecement. 200 pièces d'or pour deux armes dont je ne me sert pas pas et qui ne me sont d'aucune utilité, c'est un bon marché.
Mais il avait besoin de plus d'argent.
Voilà qu'il y pensait... Il avait une pièce de collection... Qu'il avait prit sur le corps du vrai porteur de la gourmette qu'il avait autour du poignée.
Un objet unique. Commun, mais unique.

Pouvez-vous jettez un coup d'oeil à cette petite dague... Et m'en dire le prix.

Il plongea la main dans son manteau à longs pants rouges, puis en sorti une dague à l'étrange allure.
Le manche était poli dans un roc noir, provenant d'un bétyle sans doute; bétyle, roc de météorite hissé vers le ciel pour la divinité.
Le manche était ainsi orné d'une rose en or massif en son pomeau, deux feuilles de rosier fondue dans le même métal séparait la garde du fil. Les détails, finement ciselés, semblables à une vraie fleur.
La lame, brillante, était faite du plus précieux des métaux : du mithril. Fine lame formant des vagues, son tranchant ne pouvait s'émousser, et Orkane s'y était déjà maintes fois bléssé.

La Boutique - Page 2 Rose10

Arasûl resta étonné devant cette dague. C'était une vraie piece de collection ! Du mithril, de l'or massif, la roc de météorite... Sans parler du travail manuel ! Parfait, et son tranchant semblait inusable. Si cette arme était on ne peut plus parfaite comme décoration, comme offensive elle était un net avantage : les contours feraient des entailles permettant une plus grande perte de sang, dans le cas d'un coup dans le ventre par exemple.
Arasûl sortit une petite bourse brune dont les pieces sonnaient. Il annonça la couleur :

Arasûl : Je peux vous en donner 300 pieces d'or, rien que pour cette arme ! C'est un chef d'oeuvre, et de matériaux rares.

Orkane hocha la tête de nouveau, mais dans l'autre sens cette fois.

Cette arme ne vaut-elle seulement qu'un tiers de plus que les deux autres armes communes réunies?

Arasûl : Ah, on a l'oeil je vois. Biensur, mais en ma qualité de marchand je voulais voir si celà vous suffisait. Bien, je peux vous en donner au maximum 500 pieces d'or, l'alliage la rendant plus lourde que la plupart des dagues il faudra une certaine force et une certaine habileté pour l'utiliser. C'est un désavantage ; Voici vos 500

Arasûl ne monterait pas plus haut, non seulement parce qu'elle ne valait pas pus, mais aussi parce qu'il n'allait pas se ruiner pour une seule dague, aussi belle soit-elle.

c'est vrai, la dague était lourde... Mais elle était loin de l'amener à se faire lourder!...
500 pièces, c'est bon...

Elle est à vous.

Orkane tendit l'arme vers le marchand Arasûl

Le demi-elfe pris l'arme et la posa sur son bureau. Il pris donc un gros sac remplis de pieces, assez lourd, et le donna à Orkane.
Il repris la dague et alla la ranger derrière la vitre donnant vue vers la rue à l'extérieur du magasin. Il revint derrière le comptoir puis dit :

Arasûl : Autre chose ?

Non, merci.

Orkane pit la bourse, puis s'en alla vers l'arène