Le Hangar de Gabriel Onerti

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

Le Hangar était vraiment de dimension grandiose. Il s'étalait sur deux étages. Le rez de chaussée était surtout un cimetière à invention, le plafond était couvert de bric à brac grandiose qui était pendu par des cordes. Les tables en bas étaient couvertes de cartes, d'expérience oubliées, de petit déjeuner avortés. On montait à l'étage par une petit escalier montant en deux fois. On atteignait alors une petite plate de forme de bois ou se trouvait un lit, des étagères remplis de livres et un bureau étrangement bien rangée ou s'empilaient des feuilles couvertes d'écritures en pattes de mouches.

Le Hangar se trouvait dans un coin assez tranquille du chantier naval et du Port. Le batiment bordait la campagne et les champs. Enfin, le charette arriva devant l'endroit. Gibi et Alane portèrent Edan dans le lit grand et douillet du jeune garçon puis, ils la laissèrent se reposer pendant que Gibi aidait l'homme a décharger les restes de sa Machine Volante. Gibi les classaient et les rangeaient dans son Hangar pendant qu'Alane les apportaient. Ils négocièrent un bon prix et conclurent l'affaire assez rapidement. Alane avait encore une longue journée et n'avait pas de temps à perdre. Ils se quittèrent après une bonne poignée de main et le petit génie remonta voir si Edan était réveillé.

Bien sur, celle-ci roupillaient encore. Gibi poussa un soupir déchirant. Quel joie pouvait-on trouver à roupiller autant!? Il allait consulter ses plans sur la Machine Volante quand son regard fut arreté sur deux objets particuliers. Deux objets semblaient l'appeler par leurs mouvements de hauts en bas. Les joues du jeune garçon picotèrent en rappel des claques qu'il avait reçu auparavant.

Mais, il perdit le contrôle de ses mains qui se tendirent avidement sur les objets de leurs recherches. Gibi eut beau chercher à les raisonner, il demeurait tendu! Et voilà que ses jambes aussi faisaient la rébéllion. Il approcha donc bien malgré lui et toucha ce qu'il ne voulait pas toucher. Face à l'adversité, il n'eut d'autres choix que de s'adapter. Trouvant pratique la situation, il se lança dans l'étude.

Ed était joyeusement entrain de se faire ploter... hein .. bravo c'est très fair-play ça... Ah oui vraiment... Encore totalement plonger dans les vapeurs de ses conneries d'hallucinations , elle flottait entre deux monde... Mais le mouvement tonique sur les deux objets qui interessés tout particulièrement Gabriel la réveilla.

Ele ouvrit doucement les yeux et vit un jeune homme en train de palper sa poitrine comme si c'était des pastèques bien mûres... Elle s'empourpra... Puis, elle se redressa d'un coups, plaquant ses mains sur ses seins.

- Mais ça va pas la tête ! Tu te crois où là !

Elle se rendit compte qu'elle ne savait absolument pas où elle était ... Merde alors... En un mois c'était la 3ème fois que cela lui arrivé.. Donc comme d'habitude... Elle utilisa son arme N°1

- AU SECOURS !!!! AU VIOL !!!

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

Le jeune garçon, toute à sa tache, fut surpris par le réveil soudain de son sujet d'expérience. Il se recula et panique quand il entendit Edan crier. Il plongea sur le coté et attrapa son arbalète accroché au mur.

Ou ça?! Ou ça?!

S'écria t'il haletant. Prêt à voir un homme bossu, bavand, les yeux globuleux, l'air mauvais, des furoncles sur le nez, chauves, boutonneux, gros et gras, petit et boiteux, sortirent de nul part. Mais rien... Il se tourna vers Edan, l'air critique.

Vous avez du vous taper le crâne sur le sol tout à l'heure et devenir tarée car je ne vois aucun violeur ici... Dommage d'ailleur... J'aurais eu pas mal de question à lui poser...

Soudaiuxième baffen Ed se leva, elle venait d'atteindre ses limites.. Et l'avenir ne préservait qu'un torrent de giffle pour le pauvre Gibi...

Elle s'approcha de lui et lui prit l'arbalète des mains pour la jeter sur le lit avec un air très très furax... Là c'était vraiment mauvais signe...

Et BoumChikaWaaaaa, la première baffe arriva

- On ne touche pas une jeune femme sans sa permission !

BoumChikaWaaaaa deuxième baffe

- On ne me touche pas comme ça !!!

Elle se dirigea ensuite vers la sortie d'un air très en colère

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

Mince alors! Encore des gibles! Décidément, il pourrait bientôt en écrire un guide à ce rythme! A vrai dire, les gifles avaient été d'une telle puissance qu'il en était tombé sur les fesses. Pendant quelques instants, il resta coâ sans vraiment réagir. Alors, il comprit qu'elle venait de descendre seule, au milieu du dangereux bric à brac. Dangereux! Oui! Car certaines inventions s'étaient révélées récalcitrantes et doué d'une vie "sauvage". Cela était vrai par exemple, pour la machine à Propreté II. La première faisant souvent plus de saleté qu'autres choses. Cette machine sommeillait dans un coin sombre du hangar, à l'affut du moindre être vivant un peu sale. Ed s'approchait de lui. Gibi se leva et se porta à la rambarde de la plate-forme.

Mais! C'est pas ma faute! C'est mon corps qui s'est rebéllé!

S'excusa t'il.

Et puis, laissez moi au moins vous guider là dedans ou vous allez...

Trop tard... Tindindin! Voilà que la machine à Propreté II sortait de l'ombre avec ses étranges tentacules aspirantes reniflants l'air. Elle alla droit vers Ed, lui coupant la route. Les tentacules commençèrent à sentir la jeune fille sous toutes ses coutures. Cela provoquait un léger chatouillement de la part du sujet mais rien de grave encore.

Eddy était si furax qu'elle n'écoutait même plus Gabriel, elle se contenta de se tourner vers lui une dernière fois pour lui lancer un regard meurtrier... Imaginez à quelle point c'est dur quand on est jolie comme un coeur avec des yeux façon chat potté hein !

Elle marchait donc droit devant elle quand soudain une sorte de truc bizzare commença elle aussi à la toucher ! Mais il avait quoi tous avec elle ? Elle ressemblait plus à Esmeralda qu'à une Bimbo pourtant !

- Nan mais c'est pas vrai !

Elle tappa un grand coups dans l'objet maléfique pour se dégager la route

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

Gibi ne comprit pas vraiment la grimace étrange que lui fit la jeune fille.

*Elle est constipé?*

A vrai dire, il était davantage allarmé par le coup qu'elle venait de filer à la Machine. Pile ce qu'il ne fallait pas faire! La machine "courrouçée" écarta un instant ses tentacules et recula. Mais cela n'était pas une retraite! Mais une manière de prendre mieux son élan. Alors, la bête mécanique lança ses tentacules sur les vêtements d'Edan, bien décider à la mettre à nue. Déjà, le bac qui courronnait sa tête était rempli d'eau qui fumait. En clair, le bain était prêt.

Heureusement, Gibi était aussi un génie de l'action! Il s'était jeter sur son arbélète, l'avait vider de son chargeur à flèche et y avait installer un grappin. Il visa une charpente du toi et se lança dans le vide au bout de sa corde. Il poussa un cri guerrier et fonça sur la machine. Malheureusement, le grappin se décrocha, Gibi ricocha sur son Ballon Difficilement Dirigeable et se retrouva ejecter direct dans le bac à eau chaude.

Ed eut à peine le temps de se retourner que la machine s'attaquer à ses vêtements, elle paru surprise.. Qui ne le serait pas et se battie contre ce truc qui tenté de lui voler ses habits

- Mais c'est à moi ! Rend moi ça !

Scratchhhh ... Edan tomba en arrière la machine venait de lui déchirer entièrement sa robe et une partie de son jolie haut... Edan devint toute rouge.. Pas qu'elle était gênée de sa demi-nudité... Elle était surtout très très très en colère... A côté d'elle, elle avisa un marteau plutôt gros et se relevant sans peine, elle courru vers la machine à laver totalement folle...

Soudain des gerbes d'eau lui tombèrent dessus, levant la tête, elle vit Gabriel faire trempette

Comment on "tue" ton truc ! Là j'en ai vraiment marre !

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

Gibi essayait veinement de tenir dans ce bac d'eau chaude. Il arriva à voir Edan et... C'est à ce moment précis que tous le sang de son corps s'absenta pour une chose importante. Il resta immobile. Seuls ses yeux semblaient s'agrandir comme des soucoupes. Sa machoire tombait mollement. Ses neurones étaient sans doute dans le même état.

La machine, quant à elle, nullement émue, s'avisa qu'il était désormais temps pour la jeune fille bien sale, de faire trempette. Les tentacules se jettèrent à nouveau sur elle et son marteau.

L'engin fonça à nouveau vers Edan... Ses multiples bras tentant de se refermer sur son corps svelte... Elle regarda d'un air effaré de haut en bas puis se mit à courrir vers le lit... Espérant que le truc maudis n'irait pas là chercher là... Elle se cacha avec soin sous les couvertures... Les soulevant à peine pour observer ce qui se passer

- Gabriel ! Tue cette créature !

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

Il n'en avait pas cru ses yeux. Pour la première fois, son esprit avait été submergé d'informations, ses neurones avaient été balayés. Il avait vu quelque chose qui dépassait tous ce qu'il n'avait jamais vu. Aucune comparaison n'était possible. La chose qu'il venait de voir était bien la plus sublime et la plus magnifique qu'il n'avait jamais vu.

Ces courbes envoutantes, ce grain de peau térriblement doux au regard, cette équilibre parfait des masses, ce coup de pinceau nette du peintre de la Création, ce trait parfait qu'on ne trouve que sur les grandes oeuvres, ces formes jamais imaginés, jamais retrouvés dans la nature, jamais égalé par aucune création d'Homme, d'Elfe ou d'autres. Il en demeura choqué, perdu, profondément troublé.

C'était comme le premier regard d'un nouveau née qui sort du ventre de sa mère, comme les rayons du soleil qui irradit après être resté alité pendant des jours.

Pour lui, c'était comme s'il n'avait vécu qu'en hiver toute sa vie et que les premiers rayons d'un doux soleil de printemps venait de lui caresser les joues.

Gabriel... Se prénom lui disait vaguement quelque chose. Mais ou était t'il cette idiot pour nous sauver tous! Qu'attendait t'il pour défendre la plus belle chose qui soit? Qu'attendait t'il pour défendre la femme? Ah mais attendez...

*Mais Gabriel! C'est moi!*

En un centième de seconde, une dose d'adrénaline le recatapulta dans le monde des vivants. Son esprit ne fut jamais aussi claire et limpide. Ses neurones se conjuguaient tous dans l'effort. Il ne lui fallu pas moins d'une seconde pour trouver la solution.

Il ouvrit une sacoche de sa ceinture et en sortie un fer à déssoudé. Il plongea dans le fond du bac et disparut pendant que la machine se dirigeait ineroxablement vers le lit ou s'était caché Ed. Sous l'eau, il perça le fond du bac et s'engouffra dans l'intérieur de la machine.

Alors, que l'eau envahissait l'intérieur de l'appareil et que des bras mécaniques lui lasserait les côtes, il sorti un tournevis et plongea dans l'amat de bras en bois, d'armatures compliqué, de turbine crachouillant et glougloutant. Alors, il atteignit un boitier fermé. Transpirant et étouffant dans la noiçeur de la machine, il ne se guidait qu'a la mémoire des plans. N'arrivant pas à ouvrir ce foutu boitier, il poussa un cri de rage et plan le tournevis à l'interieur, cela suffit à activer le dispositif d'explosion.

Alors, la machine implosa et Gibi fut éjecté par le trou par lequel il était entré pour retomber dans le lit, sur les jambes d'Edan. Il avait le visage et le corps couvert de contusion et de saleté. Il tenait toujours son cher tournevis dans une main et le fer à déssoudé dans l'autre (éteint). Il leva sa tête vers Edan avec un grand sourire heureux.

C'est bien... Tu n'as rien...

Et puis, il tomba dans l'inconscience avec un grand sourire béa sur le visage.

Edan fut soulagé quand elle machine se tut enfin et quand Gabriel se tut aussi, elle vérifia si l'inventeur fou était bien profondément perdu dans ses pensées en claquant des doigts à côté de son oreille.

- Chouette.. Il est endormi... C'est le moment ou jamais...

A pas de loups, elle sortie de sous les drap, embarquant l'une des étoffes qui couvrait le lit pour s'en faire une sorte de toge de secours. Une fois vêtu comme un sac à patate, elle prit ses affaires et quitta ce lieux qu'elle considérait comme une maison de fou.

Etranger Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 20/04/2007

De retour au Port d'Arion et plus exactement au Hangar de Gibi, ou le jeune garçon et le Nain venait d'arriver. Gabriel ouvrit la porte et entra dans la grande salle rempli de machines toutes aussi grotesques que dangereuses.

Euh... Je ne sais plus guère ou elle se trouve... Ca fait un moment que j'avais abandonner le projet.

Dit le génie en grattant la tête.

Ouvrez la grande porte du Hangar maître Nain. Le temps que je trouve ma Machîne.

Il allait s'en aller quand il pensa à demander au Nain de rien toucher et puis il haussa les épaules. Que pouvait'il bien arriver si un Nain en quête de bière s'aventurait dans ce monde de machines aussi grotesques qu'imprévisibles... Pour lui l'incident avec Edan déjà oublié depuis longtemps...

Il disparu donc dans le fatrat de boulons l'air léger et décontracté.

» Gabriel ~Gibi~ Onerti