D'une vision

Quelle était cette vision?
Une simple apparation, où une scène bien réèlle qui hantait maintenant l'esprit d'Orkane?
Ô grande et divine Dyntha, sainte parmi les saintes, seule vraie déesse, que signifiait cette image? Qu'essaies-tu de me dire? Que tentes-tu de me faire voir?
Toi déesse, et ton frère... Et puis ce conflit, était-ce une réminiscence de la guerre qui a opposé tes fidèles aux adorateurs d'Azazel?
Je ne comprends pas, pardonne-moi mais je ne comprends pas... Tu m'as fait venir ici, je peux sentir ton impatience, très Sainte, mais qu'attends-tu?...Qu'attends-tu de moi?... Non, je ne doute pas, en aucun cas je ne douterai de toi, mon interrogation porte bien plus sur mon rôle que sur tes intentions... Ta volonté sacrée me dépasse, et je n'ai rien d'autre qu'une vision! Comment veux-tu qu'un homme comme moi puisse saisir ton message? Je veux comprendre, aide-moi très Sainte Dyntha, fait moi comprendre ton but, que veux-tu que je fasse?... Ton dessein est le mien, mais je t'implore dans ta grandeur et ta sainteté, vraie déesse, aide-moi à comprendre...

Orkane ne cessait de s'interroger sur sa raison d'être à Esthar : c'était sa déesse qui le lui avait soufflé, mais pourquoi? Un mystère bien impénétrable pour Orkane qui, à genoux devant la roche de Dyntha, commençait à avoir la migraine à force de ses poser les mêmes questions. Il finit par tomber d'accord avec lui-même en se disant qu'il saura tout en temps voulut par la très Sainte.

A genoux, il ne bougeait pas, les mains au sol comme s'il voulu s'accrocher à la terre sacrée : oui, plus qu'un lieu saint c'était pour lui un lieu sacré, un lieu sans comparaison. Certaines personnes le regardait bizarrement car même si le culte de Dyntha n'avait pas disparu, on voyait rarement quelqu'un s'adonner à sa pratique publiquement.
Une légère brise soufflait dans le quartier et venait soulever son manteau du sol pour le faire virevolter dans l'air, sa couleur écarlate lui donnant l'allure d'une flamme emportée par le vent. Sa capuche glissa alors, découvrant ainsi sa tête; mais Orkane restait san bouger à regarder la roche, à la fois captivé et hypnotisé par ce côté mystique qu'elle dégageait

Eminië avait accompagnée son amant, elle avait attendu debut une bonne vingtaine de minutes, voyant qu'il ne bougerait pas avant un moment, elle decida de s'assoire sur un banc.
Elle regarda son bel homme, se perdant dans ses pensés.
Eminië pensa surtout à la vie qui l'attendait avec son amant, elle voulait s'attacher à lui, ne vivre que pour lui, mais un détail la bloquait... Elle, elle allait vivre pendant encore très longtemps, beaucoup plus longtemps que lui....
Elle y pensait encore et encore....
Un vent leger vint soulever les quelques mèches qui lui tombait sur le visage, la ramenant à la réalité. Son homme était toujours à genoux, celà faisait une heure à présent, malgré sa demande de ne pas le déranger, elle se leva et se mis à ces côtés.

- Marcian ? Ca fait une heure que tu est là.... il commence à faire froid...

Elle esperait que son intervention n'allait pas le mettre en colère.

Brusquement sortit d'un songe profond, il se retourna d'un coup vers son elfe : il garda le silence pendant un moment encore sans quitter Eminië des yeux.

C'est vrai, voilà un bout de temps qu'il était là sans bouger; ses maux de têtes ne cessant pas il se résigna à se lever

Pardon, mais... je devais rester un peu ici...

D'accord, d'accord, voilà une heure que j'y suis... Bon, après tout, elle m'a accompagnée de son plein gré.
Oui, il est temps d'y aller

Nous pouvons retourner à l'auberge...

Elle le regarda ce lever, il n'avait pas l'air faché mais avait cette expression, celle qu'on les enfants quand on leur dit qu'il est temps de rentrer alors qu'ils sont en plein jeux avec leur camarades.

- Tes maux de tête ne s'apaisent pas ?

Elle imagina déjà la soirée ratée comme à chaque fois que ses migraines ne prenait.

- Je te ferais une bonne tissane une fois rentré si tu veut...

Elle lui prit doucement le bras, tant pour le soutenir en cas de besoin, tant par plaisir d'être en contact avec lui.

Il se laissa prendre au bras, bien qu'il fut sûr de pouvoir marcher seul : on ne refuse pas la requête de sa princesse

Je te remercie mais j'ai juste besoin d"un peu de calme... Pourrais-tu simplement m'accompagner à l'arène? A cette heure il n'y a personne...

Se retournant légèrement pour regarder encore une fois la sainte stèle_ peut-être encore dans l'espoir d'une réponse_ un enfant qui courait effleura son manteau; que faisait ce mioche à courir?..... Ici en plus? C'est un endroit sacré!

Poursuivant l'enfant des yeux, la colère le dominait jusque dans les veines : d'autres petits vinrent le rejoindre, courant en cercle autour de la roche. Cela les amusait? Aucun respect, ils piétinaient la sainteté de la déesse! Je devrais leur apprendre!...
Je sentis alors quelqu'un me tirer légèrement au bras; Eminië... Je la regardais, ne disant rien d'autre

Eminië lui souria... il était si fort mais il lui paraissait tellement gentil, tellement tendre...

- Bien sûr que je t'accompagne, ça nous fera une petite balade

Un enfant passa à côté d'eux, un petit garçon, il était mignon avec ces cheveux ébouriffés. Il courait vers ses camarades, ils s'amusaient à courir autour de la stèle qu'Orkane aimé.
En le regardant, elle se rendit compte que les enfants troublaient le lieu et rendaient Orkane colèreux. Elle le tira par le bras non seulement parce qu'elle avait envie de bouger, mais aussi pour ne pas que son bel amant pique une crise de colère et face peur, voir du mal à ses enfants. En tout cas, elle pensa qu'ils n'étaient pas près à en avoir